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  1. Soyons clair, être pour la décroissance ce n’est pas être un ayatollah de l’écologie ou un khmer vert mais simplement faire preuve de bon sens et d’anticipation. Au sein d’un monde aux ressources naturelles de plus en plus menacées d’épuisement, mettre en place des politiques publiques avec comme objectif une augmentation du PIB n’est pas soutenable, notre croissance étant directement corrélée à notre consommation de matières premières.

    Dans son article Éloge de la décroissance, paru dans le numéro d’octobre 2021 du Monde diplomatique, le chercheur Vincent Liegey explique très bien en quoi la quête perpétuelle de croissance souffre d’une impossibilité physique : « 3 % de croissance par an conduit à doubler notre production tous les vingt-quatre ans. À ce rythme, dans un siècle, nous produirions dix-huit fois plus qu’actuellement ». Il n’y a pas besoin d’être écologue ou mathématicien pour comprendre que continuer sur une logique productiviste nous précipite vers un arrêt brutal de ladite croissance, c’est à dire la récession, et vers une crise sociale et écologique sans précédent.
    https://usbeketrica.com/fr/article/la...ul-moyen-de-rendre-le-futur-desirable
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  2. Prenant en compte la relation entre la santé des écosystèmes et la santé des humains, il développe alors la notion de « pleine santé » (inspirée du « plein emploi » cher au 20ème siècle), « une santé humaine comprise dans toutes ses ramifications et implications (santé physique, santé psychique, liens sociaux, bonheur, inégalités sociales de santé, santé environnementale, inégalités environnementales, bienfaits des écosystèmes) ». Comme il l’explique dans cet article, « pleine santé s’entend comme la santé d’une humanité pleinement consciente de l’importance vitale de son environnement et dont les systèmes économiques n’ont de sens et d’avenir qu’encastrés dans la biosphère, qui leur a donné la vie, les nourrit et les emportera dans sa chute si elle devait advenir ». Chose intéressante, dans cette approche : la capacité à prendre en compte nos interdépendances et notre besoin de solidarité, à réconcilier les horizons de temps long et court. Et la manière dont cela valorise notre besoin fondamental de liens sociaux : « le lien entre qualité de la vie sociale et santé physique et physiologique est d’une robustesse remarquable. Le lien entre isolement social et matérialisme est moins net mais néanmoins bien établi. Il y a donc tout lieu de penser que des personnes vivant dans une société centrée sur la qualité des liens sociaux et non la consommation de biens matériels seront en bien meilleure santé ce qui les conduira à accorder plus d’attention et de ressources à la préservation de leur environnement, qui est le garant ultime de leur santé » explique-t-il encore.
    https://www.lemonde.fr/blog/alternati...ser-du-plein-emploi-a-la-pleine-sante
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  3. "C’est donc bien à un resserrement de la hiérarchie des salaires, prenant la forme à la fois d’une augmentation des plus bas salaires – sous la forme notamment d’une révision des classifications comme le suggèrent les économistes Séverine Lemière et Rachel Silvera – et d’une limitation drastique des plus hautes rémunérations, soit sous la forme de dispositifs internes aux professions soit par le biais de la fiscalité et notamment l’introduction de nouvelles tranches d’impôt sur le revenu, que nous devrons procéder."
    https://theconversation.com/penser-la...-la-deshumanisation-du-travail-138008
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